Conseils et suivi post-opératoire

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Recommandations post-opératoire
Suivi post-opératoire
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Le résultat d’une opération des seins, type augmentation mammaire, lifting ou réduction mammaire, ne dépend pas uniquement du geste technique. La patiente joue un rôle actif pour éviter toute chirurgie des seins ratée : voici les recommandations essentielles à suivre en post-opératoire pour optimiser le résultat avant / après.

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Les recommandations après une mammoplastie

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La durée de la convalescence après une augmentation mammaire ou un lifting des seins va beaucoup varier d’une patiente à l’autre, en fonction de la chirurgie effectuée et de sensibilités individuelles forcément imprévisibles. Suivre les recommandations permet une récupération plus courte pour un rendu final optimisé.

Recommandations après une plastie mammaire la première semaine

Après une opération des seins, la patiente peut ressentir un inconfort, avec des seins gonflés, plus ou moins tendus et douloureux : c’est normal.

Dans les rares cas d’une douleur persistante, elle doit en informer son chirurgien, qui pourra procéder à la prescription d’un antalgique plus fort. Il en est de même si le traitement antalgique prescrit reste mal toléré, avec possibilité de troubles digestifs, de vertiges ou de somnolence.

Fréquemment, le chirurgien prescrit un traitement préventif contre la phlébite (sous forme injectable), voire un traitement antibiotique de quelques jours.

La première semaine se focalise sur la cicatrisation cutanée, avec des points résorbables qui disparaissent en moyenne en 5 à 10 jours. Une hygiène parfaite doit être respectée pour éviter toute infection locale, avec possibilité de douche dès le 2^ème jour, sans frotter avec le gant. Le pansement doit être refait dès que nécessaire.

Une crème apaisante et nourrissante peut être passée sur la cicatrice, à condition de ne pas frotter et de ne pas en mettre de grosse quantité : une plaie aérée cicatrise mieux.

Les bains restent en revanche interdits, de même que tout facteur pouvant favoriser l’inflammation cicatricielle : effort, chaleur, soleil, massage,… C’est pourquoi il est aussi déconseillé de dormir sur le ventre à ce stade.

Il faut généralement un arrêt de travail de 5 à 15 jours selon les cas, sans possibilité de prise en charge par la sécurité sociale si l’opération des seins n’est pas remboursée. La patiente doit éviter toute activité physique intense, et se faire seconder dans les tâches du quotidien.

Le port d’un soutien-gorge de contention est essentiel et doit se poursuivre au moins un mois. La patiente doit privilégier les vêtements amples, pour ne pas comprimer les volumes et laisser les tissus respirer.

Si besoin, le chirurgien peut conseiller l’application locale de compresses froides, pour diminuer l’œdème : il ne faut en revanche jamais appliquer directement de glace sur la plaie.

Recommandations après une plastie mammaire les mois suivants

Le remodelage tissulaire caractérisant l’évolution de la plastie mammaire se poursuit sur plusieurs mois, durant lesquelles la patiente doit être attentive à certains gestes pour ne pas risquer une augmentation des seins ou une réduction mammaire ratée.

Pour favoriser la cicatrisation superficielle, il est recommandé d’hydrater parfaitement la cicatrice : un soin apaisant (après avis du chirurgien) permet d’atténuer la rougeur cicatricielle, normale au départ ; un soin nutritif aide aussi les fibroblastes dermiques à mieux fonctionner, accélérant le remodelage profond du tissu conjonctif. Une protection solaire SP50 reste indispensable durant 6 à 12 mois, au risque de voir la cicatrice du sein se pigmenter et devenir ainsi très visible. En revanche, certains produits irritants (à base d’alcool ou autres) sont susceptibles d’irriter la plaie, au risque de favoriser une cicatrisation de mauvaise qualité, parfois même exubérante. En cas de doute, l’avis du spécialiste reste indispensable pour ne pas commettre d’erreur.

Pour favoriser le remodelage profond, la patiente doit conserver un soutien-gorge de contention, toute la journée, entre 3 et 6 semaines. Ce délai est déterminé par le chirurgien, en fonction du volume des seins, de leur tonicité et de l’importance de l’opération réalisée.

De la même manière, toute activité physique mobilisant les muscles pectoraux est interdite jusqu’à 3 mois après l’opération. Cette durée dépend notamment de la technique chirurgicale (localisation de la loge pour les prothèses mammaires par exemple), de la morphologie de la patiente et du type de sport pratiqué.

C’est à chaque fois une décision au cas par cas, qui nécessite l’avis du chirurgien.

Le suivi post-opératoire d’une plastie mammaire

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Toute intervention sur les seins impose un suivi post-opératoire rigoureux, avec plusieurs visites planifiées. Elles peuvent être modifiées en cas de doute de la patiente, ou d’anomalies constatées par le chirurgien.

Suivi post-opératoire immédiat

Pour toute plastie mammaire nécessitant une hospitalisation, le chirurgien vérifie souvent la plaie dès le lendemain, avant d’autoriser la sortie de la patiente.

Une visite de contrôle est planifiée en fin de première semaine, pour contrôler la cicatrisation cutanée : à ce stade, les points résorbables ont normalement disparu et il est possible, si besoin, de retirer les éléments résiduels.

Suivi post-opératoire la première année

Une visite à 3 mois permet d’avoir une idée du rendu final, car l’œdème résiduel est censé avoir complètement disparu. Les volumes sont donc très proches du rendu final, même si les tissus n’ont pas retrouvé encore toute leur souplesse ni toute leur tonicité.

Une dernière visite entre 6 et 12 mois permet d’apprécier le rendu définitif, avec des tissus entièrement remodelés et une cicatrice cutanée plus discrète.

En cas d’imperfections toujours possibles, le chirurgien peut proposer si besoin des gestes simples, pour une retouche sublimant le galbe de seins.

Suivi post-opératoire les années suivantes

Sauf exception, le chirurgien va planifier des visites régulières, environ tous les deux ans pour des implants mammaires, avec un double objectif :

Esthétique, pour s’assurer qu’il n’existe pas de déplacement de la prothèse type rotation ;
Médical, en vérifiant l’absence de fuite de la prothèse ou l’absence de réaction inflammatoire douloureuse, type contraction capsulaire ou coque péri-prothétique.

Ce suivi régulier après une opération des seins nécessite un examen médical systématique, avec palpation de la poitrine. Il peut être complété par des techniques d’imagerie médicale, comme une mammographie ou une échographie.

La pose de prothèses mammaires ne doit pas modifier l’éventuel dépistage du cancer du sein auquel est soumise toute patiente après ses 50 ans : les implants n’ont aucune incidence négative, la patiente devant juste signaler au radiologue sénologue leur existence.