Evolution d’une plastie mammaire

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Toute opération des seins, que ce soit une plastie d’augmentation ou une réduction mammaire, répond à une attente forte des patientes opérées, pour obtenir enfin la poitrine de leurs rêves. Cette chirurgie mammaire suppose toutefois une forme de patience, car le résultat n’est jamais immédiat : bien comprendre l’évolution post-opératoire d’une mammoplastie permet donc d’optimiser le résultat final, en accélérant la phase de remodelage tissulaire indispensable à une chirurgie mammaire réussie.

Evolution d’une plastie mammaire : la cicatrice

Même une chirurgie dite sans cicatrice comme la technique du round-block nécessite en réalité une incision cutanée, la seule exception étant le lipofilling pour augmenter ses seins naturellement. Éviter une cicatrice ratée sur la poitrine suppose à la fois un geste technique parfait du chirurgien, mais aussi une participation active de la patiente après l’opération du sein.

 

Evolution d’une cicatrice mammaire la première semaine

La localisation d’une cicatrice de mammoplastie dépend de la voie d’abord, choisie principalement en fonction de la technique : axillaire sous les aisselles, péri aréolaire autour du mamelon, sous mammaire dans le sillon…

La phase de cicatrisation superficielle se fait au niveau du derme, grâce aux fibroblastes et à l’activation des cellules souches par les facteurs de croissance, et au niveau de l’épiderme, par multiplication des cellules basales. Cette cicatrisation est d’autant plus rapide que les bords de la plaie sont dans une continuité parfaite.

Pour favoriser cette cicatrisation, le Dr LEVY choisit un fil fin résorbable, qui se dégrade naturellement sur 5 à 10 jours. Un fil élastique permet d’épouser parfaitement les bords de la plaie, sans marquer les tissus dont le volume peut légèrement varier avec l’inflammation.

En fin d’opération, le Dr LEVY peut recommander l’utilisation du Laser URGOTOUCH® : la chaleur libérée va activer les cellules souches, et améliorer la cicatrice définitive de 30 à 40 % environ.

Cette cicatrisation cutanée apparente est achevée entre une à deux semaines.

 

Evolution d’une cicatrice mammaire les premiers mois

Après une mammoplastie, l’évolution de la cicatrice mammaire se caractérise par un processus inflammatoire, avec une cicatrice rouge puis rose.

Cette évolution cicatricielle peut s’accompagner d’une cicatrice plus ou moins boursouflée et voyante, sans que ce soit pour autant une cicatrice ratée : cette évolution est normale. A ce stade, la patiente doit parfaitement la protéger du soleil, et hydrater les tissus avec un soin nutritif et apaisant, sans irritation.

Toute attitude favorisant une inflammation peut altérer le rendu définitif : traction sur la cicatrice, exposition à la chaleur, produits irritants…

 

Evolution d’une cicatrice mammaire entre 6 et 12 mois

Progressivement, la cicatrice rose s’estompe et s’affine, pour prendre l’aspect d’un trait blanc, nacré et fin.

La protection contre les UV est essentielle durant 12 mois, pour éviter toute hyperpigmentation cicatricielle qui la rendrait plus sombre et donc plus visible.

Evolution d’une mammoplastie : le volume des seins

Que ce soit pour une augmentation mammaire ou une réduction des seins, la patiente constate très rapidement le résultat, dès le retrait du pansement.

Elle ne doit pourtant jamais se fier à ce résultat, car ces volumes ne sont pas définitifs : pourquoi ?

 

Seins gonflés après une opération : l’œdème

Toute intervention chirurgicale s’accompagne d’un phénomène inflammatoire, générateur d’œdème : une partie du sérum sanguin infiltre les tissus, sous forme de transsudat ou d’exsudat. Ce processus œdémateux est d’autant plus marqué que la dégradation tissulaire a été marquée (clivage des tissus, saignements…). Cet œdème inflammatoire augmente naturellement le volume des seins après l’opération, avec un tissu empâté et parfois asymétrique.

Il faut compter 1 à 2 semaines pour que l’essentiel de l’œdème se résorbe, mais un œdème résiduel peut perdurer plusieurs semaines, jusqu’à 3 mois.

C’est pourquoi une patiente ne doit jamais croire les premières semaines que son augmentation des seins ou sa mammoplastie est ratée : ce résultat reste temporaire.

 

Seins gonflés après un lipofilling mammaire : la résorption graisseuse

Dans le cas particulier d’une augmentation mammaire par lipomodelage, la patiente doit être consciente qu’une partie du tissu graisseux injecté ne va pas prendre.

En moyenne, 25 à 30% du greffon graisseux va ainsi se résorber, avec un résultat définitif entre 1 et 3 mois. Cette évolution du volume mammaire est normale et anticipée par le chirurgien esthétique : elle doit l’être aussi par la patiente, pour ne pas être déçue et croire à une augmentation mammaire ratée.

Une fois le tissu graisseux, il l’est de manière définitive.

Le volume va alors évoluer comme le reste des tissus graisseux, avec diminution des seins en cas de régime et de perte de poids et, inversement, augmentation des seins en cas de prise de poids.

C’est pourquoi un lipofilling mammaire réussi dans le temps suppose une bonne hygiène de vie, avec un poids stabilisé.

Evolution d’une plastie mammaire : les contours du sein

Trop souvent, les patientes pensent que la cicatrisation d’une mammoplastie se voit à la cicatrice superficielle sur la poitrine, plus ou moins visible.

En réalité, le secret d’une mammoplastie réussie repose tout autant sur la cicatrisation profonde des tissus, avec un remodelage tissulaire qui prend plusieurs mois. De la peau au fascia sous-cutané en passant la glande mammaire, tous les tissus doivent s’adapter à leurs nouveaux volumes, en retrouvant leur tonicité et leur élasticité. Il faut donc souvent de 6 à 12 mois pour un résultat définitif, une fois ce remodelage profond terminé.

Pour retrouver des seins harmonieusement galbés, le port d’un soutien-gorge de contention en post-opératoire, ou d’un débardeur de contention, favorise le remodelage tissulaire avec une évolution plus rapide.

Il faut généralement les porter en permanence sur une période de 4 à 6 semaines, pour bien plaquer la poitrine sur les nouveaux volumes et empêcher tout décollement tissulaire qui retarderait la cicatrisation profonde.

De même, les efforts physiques doivent être limités, pour ne pas renforcer le phénomène inflammatoire : la reprise du sport ou d’activités physiques après une augmentation des seins ne peut donc se faire qu’après avis du chirurgien esthétique.

Idéalement, le soutien-gorge de compression ne doit pas comporter d’armatures métalliques, afin ne pas blesser les tissus.

De même, le boléro de contention doit privilégier un tissu élastique qui épouse la nouvelle poitrine, sans écraser les reliefs.

Comprendre la complexité de ce remodelage tissulaire caractérisant une évolution de plastie mammaire permet à la patiente de ne faire aucune erreur, pour optimiser le résultat de son opération des seins.

En cas de doute, l’avis du chirurgien ayant opéré reste indispensable, et bien plus adapté à chaque cas individuel que la lecture d’un forum parlant de chirurgie mammaire de manière beaucoup trop générale… et parfois erronée.

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