Choix de l’implant mammaire

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Se demander quels sont les meilleurs implants mammaires reste une question légitime, bien qu’il soit impossible d’y donner une réponse unique. Chaque cas d’augmentation mammaire reste en effet une solution sur-mesure, où le choix de la prothèse se fait en fonction des attentes de la patiente et de l’avis du chirurgien esthétique. Découvrez les principaux critères de choix.

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Choix de l’implant mammaire : la forme de la prothèse

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Il existe deux grandes formes de prothèses mammaires : les prothèses mammaires rondes ou « en pomme » (cas de toutes les prothèses remplies en sérum physiologique) et les implants mammaires anatomiques ou « en poire ».

Prothèses mammaires rondes

Les implants prothétiques ronds ont une forme hémisphérique, permettant de jouer sur leur diamètre et leur projection (épaisseur). Elles permettent une augmentation mammaire naturelle sur des seins en forme de pomme à aréole centrée, ou pour redonner du volume sur le décolleté.

Ces prothèses mammaires rondes offrent au chirurgien esthétique de nombreux avantages : voies d’abord multiples permettant de bien choisir la position de la cicatrice, faible risque de rotation, sublimation d’un décolleté généreux…

En revanche, certains inconvénients sont possibles si la prothèse choisie n’est pas adaptée à la morphologie du buste : remodelage des seins plus limité, contours pouvant manquer de naturel, risque de visibilité en cas de choix de loge prothétique inadapté…

Prothèses mammaires anatomiques

Les implants mammaires anatomiques présentent une forme de poire, avec une base bombée et une pointe affinée, rappelant le dessin naturel de beaux seins. Ils offrent un résultat naturel pour ramener du volume dans la partie basse des seins.

Ces prothèses mammaires anatomiques offrent plus de possibilités pour un travail artistique, permettant de sublimer toute augmentation mammaire en travaillant la largeur, la hauteur, la projection et le contour de la poitrine. C’est l’un des meilleurs choix esthétiques pour les patientes dont l’aréole est proche du sillon mammaire.

En revanche, le risque de rotation est un peu plus élevé qu’une prothèse ronde (5 %). De plus, certaines voies d’abord simples comme l’incision axillaire (sous les aisselles) sont difficiles avec ce type de prothèses.

Prothèses mammaires ergonomiques

Depuis quelques années se sont développées des prothèses mammaires rondes de dernière génération à profil modéré, appelées aussi implants mammaires ergonomiques. Elles constituent un compromis entre la prothèse ronde et la prothèse anatomique, en donnant un contour très naturel sur la pose en « dual plan ». Le gel de silicone souple la remplissant va en effet être comprimé en position debout par le muscle grand pectoral, tout en retrouvant une forme plus sphérique en position allongée, quand le muscle n’exerce plus de tension.

Choix de l’implant mammaire : la taille de la prothèse

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Pour éviter une augmentation mammaire par prothèses ratée, la question du volume est essentielle. Il doit être suffisant pour donner une poitrine plus généreuse et plus sensuelle, tout en n’étant pas excessif pour conserver l’harmonie de la silhouette et le raffinement du buste.

Le volume de la prothèse, exprimé en centimètre cubes (cc) ou en millilitres, résulte de trois composantes : la taille de sa base (largeur et hauteur) et sa projection (profil).

Un implant mammaire à profil bas ou projection faible offre un sein au décolleté plus plat, très naturel, mais pouvant manquer de générosité.
Un implant mammaire à profil haut ou projection importante sublime le décolleté, avec un aspect pigeonnant du plus bel effet s’il n’est pas trop marqué.

Le choix de la taille de prothèse mammaire doit donc donner lieu à un échange entre la patiente et le chirurgien esthétique. Ce dernier va être attentif aux attentes exprimées, pour comprendre les priorités (volume, contour…).Après mesure des seins, il va proposer différentes simulations (essayage, logiciel d’imagerie) pour aider la patiente à se projeter dans le résultat final. Une augmentation mammaire réussie se fait en suivant l’avis du chirurgien, dont l’expérience permet de concilier un rendu esthétique optimal, avec des contours naturels adaptés à la morphologie de la patiente.

Le Dr LEVY souligner le danger des prothèses mammaires trop grosses chez certaines patientes :

D’un point de vue chirurgical, elle peut écraser les tissus et augmenter le risque de laminage tissulaire ou de douleur post-opératoire, accroissant à terme le risque de ptose des seins;
D’un point de vue esthétique, des implants mammaires trop volumineux peuvent casser l’harmonie d’une silhouette, et donner au final une touche vulgaire, bien éloignée de la « french touch » symbole de raffinement et d’élégance.

Choix de l’implant mammaire : la composition de la prothèse

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Le scandale des prothèses PIP il y a quelques années a conduit les patientes à s’interroger de plus en plus sur la composition des implants mammaires. Tout bon chirurgien du sein ne travaille qu’avec des dispositifs médicaux agréés, contrôlés par les autorités de santé, avec une innocuité parfaite.

Implant mammaire rempli de sérum physiologique

Ce fut longtemps la solution de choix, car cette solution saline ne présente aucun risque en cas de rupture. Elle est en grande partie abandonnée, en raison de ses inconvénients : rendu moins naturel, durée de vie de la prothèse plus courte…

Implant mammaire en hydrogel

La prothèse est remplie d’un mélange 95% d’eau / 5 % de cellulose, permettant la formation d’un gel. Le rendu est plus naturel qu’avec le sérum physiologique, mais le risque de rupture est accru car la cellulose peut absorber l’eau du corps de la patiente par phénomène osmotique.

Implant mammaire en gel de silicone

La prothèse mammaire en gel de silicone cohésif à mémoire de forme est devenue la norme, avec un gel de qualité médicale soumis à de nombreux contrôles. En cas de rupture de la prothèse (très rare), la viscosité du gel fait qu’il ne s’écoule pas dans les tissus, d’où un retrait d’implant facile et sans danger.

Les avantages du gel de silicone sont nombreux : prothèses de forme anatomique, toucher naturel, durée de vie supérieure de l’implant mammaire avec de nouveaux modèles « garantis à vie »…

En revanche, une prothèse en gel de silicone peut demander une cicatrice plus longue, et un suivi régulier par mammographie pour surveiller l’absence de rupture.

Choix de l’implant mammaire : quelle enveloppe pour la prothèse ?

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L’enveloppe d’une prothèse mammaire remplit une triple fonction : protéger le contenu, conserver la forme de l’implant, et aider à la fixation naturelle de la prothèse sans créer d’inflammation importante.

Durant des années, les enveloppes texturées ont été préférées aux enveloppes lisses, car elles permettaient une meilleure fixation en limitant le risque de rotation et de formation d’une coque. Les complications rarissimes observées sur certains implants macrotexturés recouverts de polyuréthane font que les autorités sanitaires recommandent désormais les enveloppes lisses.

Il s’agit le plus souvent d’enveloppes constituées de deux à trois couches d’élastomère de silicone, avec une couche barrière anti-perspiration entre les deux.

Ce choix d’enveloppes plus épaisses pour implant mammaire reste un gage de résistance et de longévité de la prothèse, sans sacrifier au toucher et au rendu naturels.