La réduction mammaire est une intervention chirurgicale qui consiste à diminuer le volume des seins. Si elle est souvent perçue comme une intervention esthétique, la réduction mammaire répond aussi à des besoins bien réels : soulager des douleurs physiques, corriger une gêne fonctionnelle, ou atténuer un mal-être directement lié à une poitrine jugée trop volumineuse. Dans quels cas peut-on envisager cette opération ? On fait le point.
Quand parle-t-on d’hypertrophie mammaire ?
L’hypertrophie mammaire désigne un volume excessif des seins par rapport à la morphologie de la patiente. Cette surcharge peut concerner uniquement la glande mammaire, mais aussi le tissu graisseux et cutané. Elle apparaît parfois dès l’adolescence ou se développe progressivement après une grossesse, une prise de poids ou avec l’âge.
La réduction mammaire permet de diminuer le volume et le poids de la poitrine, corriger la ptose mammaire souvent associée, et ainsi retrouver une silhouette plus équilibrée, tout en soulageant les nombreux troubles physiques et psychologiques.
Réduction mammaire : améliorer la qualité de vie
Dans la majorité des cas, la réduction mammaire est envisagée pour des raisons fonctionnelles.
Elle peut être recommandée lorsque l’hypertrophie provoque :
- Des douleurs dorsales, cervicales ou aux épaules,
- Des gêne respiratoires ou posturales,
- Des irritations ou macérations cutanées sous les seins,
- Des marques profondes liées aux bretelles de soutien-gorge,
- Des difficultés dans la pratique sportive (même simplement courir), pour s’habiller et trouver des vêtements à sa taille
- Ou une fatigue chronique liée au poids de la poitrine.
Lorsque ces troubles sont avérés, la sécurité sociale peut accorder une prise en charge partielle de l’intervention, sous certaines conditions (notamment un retrait supérieur à 300 grammes par sein).
Les motifs esthétiques et psychologiques
Au-delà de l’aspect physique, une poitrine trop volumineuse peut être source de mal-être psychologique, parfois très important (surtout quand l’hypertrophie se manifeste à l’adolescence) :
- Complexes importants liés à la taille ou à la forme des seins,
- Difficulté à s’habiller ou à se sentir féminine,
- Regard social pesant, notamment à l’adolescence,
- Sentiment d’inconfort ou de décalage avec son image corporelle.
La réduction mammaire permet alors de redonner à la patiente un sentiment d’harmonie et de liberté, sans pour autant chercher la « petite » poitrine : le volume est ajusté en fonction des souhaits, mais aussi de la morphologie globale.
À quel âge peut-on envisager une réduction mammaire ?
Il est possible d’envisager une réduction mammaire dès que la croissance mammaire est terminée, généralement autour de 16-18 ans. Chez les mineures, une autorisation parentale est obligatoire pour pouvoir être opérée. La décision se prend toujours au cas par cas, en accord avec la patiente, l’un des parents et le chirurgien. Chez les jeunes patientes, cette chirurgie peut transformer le quotidien, en réduisant les douleurs et en améliorant la confiance en soi.
À l’inverse, il n’y a pas d’âge limite : tant que l’état de santé général est bon, une réduction mammaire peut être proposée à tout âge, y compris après la ménopause.
En conclusion
La réduction mammaire est bien plus qu’une chirurgie esthétique. Elle apporte un véritable soulagement physique, améliore la qualité de vie, et contribue au bien-être psychologique.
Elle s’adresse à toutes les femmes souffrant d’un excès mammaire, qu’il soit gênant au quotidien, douloureux ou simplement mal vécu.
Une consultation avec un chirurgien spécialiste du sein à Paris permet d’évaluer la situation et de construire un projet chirurgical sur mesure.
